au moulin de Villeneuve ...
Éclairage à perte de vue .
Je tiens ce nuage or et mauve au bout d' un jonc
L' ombrelle ou l' oiselle ou la fleur
La chevelure
Descend des cendres du soleil se décolore
Entre mes doigts
Le jour est gorge-de-pigeon
Vite un miroir Participé-je à ce mirage
Si le parasol change en paradis le sol
Jouons
À l' ange
À la mésange
Au passereau
Mais elles qui vaincraient les grêles et l' orage
Mes ailes oublieront les bras et les travaux
Plus léger que l' argent de l' air où je me love
Je file au ras des rêts et m' évade du rêve
La Nature se plie et sait ce que je vaux .
Louis Aragon
Je vois double, Mathilde :-)
RépondreSupprimerQue c'est beau !!!
Ce vert si doux coule... C'est très beau
RépondreSupprimerMerci
Très bon week end
Un poème magnifique en harmonie avec ta photo qui respire la sérénité.
RépondreSupprimerBelle soirée, bises Mathilde
Magnifiques reflets au moulin Mathilde servis par la poésie d'Aragon...
RépondreSupprimerDouce soirée à toi.
Bisous.
Den