" Dans le sentier aux herbes engourdies
où nous nous étonnions enfants ,
que la nuit se risquât à passer ,
les guêpes n' allaient plus aux ronces et les oiseaux aux branches .
L' air ouvrait aux hôtes de la matinée sa turbulente immensité .
Ce n' était que filaments d' ailes , tentation de crier , voltiger entre lumière et transparence...
Dans le sentier aux herbes engourdies , la chimère d' un âge perdu
souriait à nos jeunes larmes..."
René Char - Fureur et mystère 1947 -
Nostalgie joliment mise en image par toi et en mots par René Char !
RépondreSupprimerEntre les herbes hautes, au bout du sentier, ici tout un monde a vécu... et les mots du poète ainsi que tes images permettent la renaissance de ce temps parfois oublié..
RépondreSupprimerJe t'embrasse ma chère Mathilde.
Den